Cette Auris Touring Sports est disponible avec 5 motorisations : 2 essences (100 VVT-i, 132 VVT-i), 2 diesels (90 D-4D et 124 D-4D) et une motorisation hybride (1.8 VVT-i hybride 136 ch), qui devrait représenter 80 % des ventes, nous avons donc choisi cette motorisation.


Essai vidéo - Toyota Auris Touring Sports : break écolo

Comme c’était le cas sur la version hybride que nous avions essayée précédemment, la technologie hybride n’a pas évolué. On retrouve donc l’association entre un moteur essence et un bloc électrique. Le 1,8 litre VVT-i à cycle Atkinson et le moteur électrique du système HSD développent à eux deux une puissance de 136 ch et peuvent fonctionner indépendamment ou en tandem. Dans la pratique, on peut ainsi circuler en tout électrique, notamment en ville pendant au maximum 2 km. Et il faudra avoir le pied léger car dans le cas contraire le moteur thermique se remet tout de suite en marche. Agréable en zone urbaine, cette Auris Touring Sports l’est moins sur route car elle souffre d’un manque de reprises. Avec un couple de seulement 142 Nm contre 200 Nm et même 310 Nm pour les diesels, la comparaison avec les motorisations qui carburent au gazole ne tourne donc pas en faveur de l’hybride. Ce manque de pêche oblige le conducteur a accéléré plus fortement, ce qui entraîne la mise en évidence d’un autre défaut : la sonorité très importante du moteur lors des accélérations due à la transmission à train épicycloïdal. Vraiment dommage car on a l’impression que le moteur est à la peine dès que l’on a besoin d’effectuer un dépassement. Mis à part cela, cette motorisation brille toujours par sa sobriété. Nous avons ainsi constaté une moyenne de 4,8 l/100 km sur notre essai. Et il faut ajouter à cela le bonus réservé aux véhicules qui se monte ici à 10 % du prix du véhicule soit une somme comprise entre 2 600 et 2 850 € suivant la finition retenue.


Pour le comportement, pas beaucoup de changements par rapport à la berline. La direction est bien calibrée et le confort de bon niveau même si les suspensions arrière sont un peu plus sèches que sur les versions thermiques. Destinée aux familles, on regrettera tout de même que les capacités de traction soient aussi limitées. Seulement 350 kg pour la version hybride, c’est vraiment peu et condamne tous les conducteurs possédant de grosses remorques ou des caravanes à se tourner vers des versions thermiques.