2. Plus de diesel mais deux vrais moteurs hybrides

Sous le capot, la nouveauté est aussi de taille : le T-roc abandonne son offre de moteur diesel et sera désormais équipé de blocs électrifiés. Au lancement, deux versions micro-hybrides de 116 et 150 chevaux tous associé à une transmission automatique DSG7, puis en 2026, deux inédites et très attendues versions full hybrides déclinées en 130 et 170 ch. Il s’agira de « vraies » motorisations hybrides capables de proposer des phases de roulage en tout électrique. En revanche, pas de versions 4Motion ni de sportive R en France, jugées trop polluantes.
La motorisation d’accès autrefois confiée à un 3 cylindres est désormais assurée par un 4 cylindres 1.5 TSI micro-à hybridation 48 V de 116 ch, équipé d’une gestion active des cylindres qui permet de couper deux cylindres lorsque la demande en couple est faible. En l'occurence, celle de notre essai. Dans les embouteillages ou en conduite urbaine par exemple. Elle permet ainsi de réduire la consommation en carburant et surtout les émissions de CO2 et à fortiori le montant du malus écologique. Ainsi le T-Roc écope d’un léger malus CO2 de 310 €.

Cette motorisation est davantage connu pour sa souplesse et sa sobriété que sa vitalité. Le T-Roc s’avère un excellent compagnon du quotidien en ville où sa discrétion et sa disponibilité rendent la conduite très agréable. D’autant plus qu’il est exclusivement associé à la boîte de vitesses automatique à 7 rapports ce qui contribue à sa souplesse d’utilisation. De plus, l’extinction et le redémarrage des cylindres sont imperceptibles et sans conséquence pour la conduite.
Peu de fougue mais du confort
Pour évoluer sur le réseau secondaire ou l’autoroute, il faudra se montrer indulgent car le faible niveau de couple (200Nm) invite à la patience et à l’anticipation, notamment pour les dépassements par exemple. A titre d’exemple, le 0 à 11 km/h est réalisé en environ 11 secondes. Qu’importe s’il n’a pas la même fougue que le petit 3 cylindres 1.0 TSi, il conviendra à ceux qui recherche un bon niveau de confort et de souplesse. Dans cet exercice, cette version 116 ch, correspond à son étiquette. Un moteur peu puissant, vendu à un prix correct et consommant peu. Nous avons ainsi relevé une consommation moyenne de 6,5 l/100 km, sur notre parcours d’essai qui ne reflète pas une utilisation courante, car réalisé en basse montagne.

Au même titre que le design, le comportement du T-Roc se rapproche de celui du Tiguan. En ville, l'allemand braque court et se stationne sans réelles difficultés. Sur route, le SUV de Volkswagen présente toujours un bon niveau de confort avec un amortissement calibré plutôt souple. Les bosses et les raccords de route sont bien absorbés et la filtration à vitesse de croisière préserve l’ensemble de occupants. On se sent totalement en sécurité avec ce châssis, qui n’est par ailleurs pas inerte. Les prises de roulis sont bien contenus dans les courbes, la direction est précise et le freinage puissant est facile à doser. Notez que cette version 116 ch ne peut être gratifiée du châssis piloté DCC, réservé en option à la motorisation de 150 ch.
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