2. Sur la route : très bonne impression

S’il est un domaine où le DS7 Crossback s’illustre, c’est bien la conduite. Le Français aligne toutes les bonnes planètes. Il est léger - près de 300 kg de moins que le Mercedes GLC- son 4 cylindres est généreux en couple (400 Nm) et il profite de tout le savoir-faire de PSA en matière de châssis. Vous serez surpris par sa précision et son excellent niveau de confort ainsi que le très bon niveau de sécurité active. DS n’a pas mégoté avec les aides à la conduite et compte tenu du prix affiché, ce modèle mérite toute votre attention.

Pourtant, toutes ces qualités ne suffisent pas à détrôner le GLC de son piédestal. Premièrement, sa motorisation diesel est plus efficiente. Elle consomme moins, émet moins de CO2 pour des performances supérieures. Le GLC réalise le 0 à 100 km/h en 7,9 s contre 9,4 s pour le DS7. La poussée du moteur diesel de Mercedes est plus franche et la direction  est tranchante, ce qui donne au GLC un dynamisme plus prononcé. Le niveau de confort royal est servi par une insonorisation aux petits oignons. Une qualité flagrante à vitesse stabilisée sur autoroute. Les bruits d’air et de roulement sont bien mieux contenus qu’à bord du DS7. Que dire aussi de la polyvalence assurée par une transmission intégrale de série ?

Toutes ces qualités font du SUV allemand une valeur sûre dans toutes les situations, car en parallèle il propose un niveau de sécurité active et passive plus poussé que celui du DS7 Crossback. L’organisme Euro N Cap lui a d’ailleurs décerné l’une des meilleures notes de la catégorie en matière protection des occupants et des enfants. Enfin il propose en option des aides à la conduite inexistantes chez DS comme la suspension pneumatique, la navigation à réalité augmentée ou encore le très pratique assistant de manœuvre avec remorque.

Le GLC remporte donc la partie dynamique de ce match.