Alors qu’il fête son centenaire cette année, le constructeur italien adresse un clin d’œil appuyé au passé en ressuscitant la jolie appellation Giulietta pour sa compacte appelée à remplacer la 147. Sa longueur s’établit à 4,35m (+12 cm par rapport à la 147), sa largeur à 1,80 m (+7 cm) et sa hauteur à 1,46m (+1 cm). L’auto inaugure une plate-forme qui sera ensuite reprise par Fiat et Lancia, laquelle pourra aussi servir à l’avenir à produire (qui sait…) un coupé ou un Spider. Mais nous n’en sommes pas encore là.

Lancée fin avril, la Giulietta multiplie les allusions au style du fameux coupé 8C Competizione, tant à l’extérieur que dans l’habitacle, et met le turbo avec une gamme exclusivement composée de moteurs suralimentés, parmi lesquels les deux diesels 1.6 JTDM de 105 ch et 2.0 JTDM de 170 ch devraient assurer l’essentiel des ventes. La gamme de moteurs essence se composera des 1.4 de 120 ch, 170 ch (Multiair) et 1750 Tbi pour la version Quadrifoglio verde forte de quelques 235 ch. On retrouvera bien sûr l’intéressant système DNA inauguré par la MiTo, et qui modifie le tempérament de l’auto à la demande en agissant sur la gestion moteur, la direction, les suspensions, le différentiel autobloquant électronique ainsi que le système de contrôle de la stabilité, privilégiant la souplesse ou la sportivité selon l’humeur du moment. Un système « stop & start » figure également au programme. Enfin, malgré un style dynamique, la Giulietta ne néglige pas les aspects pratiques avec un coffre dont le volume atteint 350 litres, soit presque autant qu‘une Audi A3 Sportback (370 litres).