Le salon de Genève sera pour la plupart d’entre nous l’occasion de découvrir la nouvelle série 5 « en cuir et en tôle »… ou plutôt « en cuir et aluminium », puisque certains composants du train de roulement, le capot moteur, les panneaux latéraux avant et les portières recourent à ce matériau léger.

La sixième génération de la familiale sportive de référence, qui gagne 5 cm en longueur (4,90 m), revient à un style plus consensuel mais n’en soigne pas moins son contenu technologique, comme l’illustrent ce nouvel essieu arrière multibras ou cette direction active agissant sur des roues arrières directrices (braquage de 2,5° maxi): jusqu’à 60 km/h, l’essieu arrière tourne dans une direction opposée à celui de l’avant pour faciliter la maniabilité. A partir de 80 km/h, les deux essieux tournent dans le même sens pour améliorer l’efficacité et la précision de conduite. Autre atout high-tech, cette boîte automatique à 8 rapports inaugurée par la série 7 et proposée en option avec toutes les motorisations.

Sous le capot, des mécaniques six et huit cylindres essence de 204 ch (523i), 258 ch (528i), 306 ch (535i) et 407 ch (550i, la seule à disposer de la BVA 8 en série). En diesel, l’offre comprendra pour commencer deux six cylindres de 204 ch (525d) et 245 ch (530d), ce dernier parvenant à respecter la norme Euro 6 dans sa configuration BluePerformance. Ces diesels seront rejoints en juin par un 4 cylindres 2 litres développant 184 ch mais annoncé pour seulement 5 l/100 km, soit 132 g de CO2/km. La gamme série 5 démarre à partir de 43 900 €. Notrez enfin que la déclinaison touring fera sa première apparition publique le 9 avril à l’occasion du salon de Leipzig.