Voila des années que Jaguar ou Audi font confiance à l’aluminium pour proposer des modèles à la fois légers et rigides. Pour la première fois, Mercedes franchit également le cap avec son nouveau SL. Un choix qui permet au coupé-cabriolet d’annoncer 125 kg et 140 kg d’économies selon les versions. A son lancement, la nouvelle Mercedes SL sera en effet proposée en 350, avec le V6 3.5 de 306 ch et 370 Nm de couple, et en 500, sous le capot de laquelle on retrouve le V8 4.7 biturbo de 435 ch et 700 Nm de couple.


Tous deux associés à la boîte automatique 7G-Tronic Plus, ces blocs permettront à la Mercedes SL de franchir le cap des 100 km/h en 5,9 et 4,6 sec tout en affichant des consommations largement réduites (notamment 6,8 l/100 km sur le SL350).


L’arsenal technologique de Mercedes est bien entendu déployé intégralement sur ce nouveau SL. On y retrouve donc détection de somnolence, régulateur de vitesse adaptatif, vision de nuit, système Airscarf, toit Magic Sky Control dont l’opacité est variable, système d’essuie-glaces « Magic Vision Control » incluant les buses de lave-glace directement dans les balais, etc.


Pour ce qui est du style, la SL adopte, sans surprises, des airs de gros SLK mêlés aux éléments traditionnels du grand coupé-cabriolet. Même constat dans l’habitacle avec des sièges redessinés ainsi qu’une console centrale, un tunnel de transmission et un bloc de compteurs rappelant la SLS AMG.


L’ensemble s’avère donc séduisant, mais on aurait aimé retrouver autant d’avancées stylistiques que de progrès techniques. Et les amateurs de cabriolets très musclés devront encore attendre un peu pour découvrir la version AMG, probablement équipée du V8 5.5 Biturbo.