Le groupe Chrysler exploite à 100% le 2.0 TDI de chez Volkswagen. Après l’avoir vu sur la Sebring, la Caliber, le Nitro, etc, le voici sur l’Avenger. Seul moteur disponible, on retrouve donc les principales particularités de ce quatre cylindres. Relativement coupleux avec 310 Nm disponible entre 1 750 et 2 500 tr/min, ce moteur anime sans trop de faiblesses l’Avenger. Il lui permet ainsi atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h et d’abattre le 0 à 100 km/h en 11,8 s. Rien d’exceptionnel mais c’est globalement correct vu le poids conséquent de l’Avenger (1 560 kg). Malheureusement, certains défauts persistent. On regrettera ainsi que le couple soit aussi peu présent dans les bas régimes par rapport à d’autres 2 litres turbo-diesel du marché. La brutalité reste toujours de mise notamment sur les premiers rapports mais le plus insupportable reste sans aucun doute possible la sonorité due notamment à l’utilisation d’injecteurs-pompes. A froid, les claquements sont légions et en roulant chaque accélération se fait entendre de façon importante dans l’habitacle. C’est encore plus flagrant sur cette Dodge où l’insonorisation n’est pas à la hauteur de celle d’une Volkswagen par exemple. Le confort des passagers en souffre.

Essai vidéo - Dodge Avenger : la familiale la moins chère du marché ?

Malgré son apanage, l’Avenger n’est vraiment pas une sportive dans les faits. Elle privilégie grandement le confort. Résultat : un filtrage relativement bon des imperfections de la route mais cela se traduit par des mouvements de caisse qui sont amplifiés par la structure haute des pneumatiques. Même s’il reste correct dans l’ensemble grâce à un train avant de type Mc Pherson et un train arrière multibras mais également un ESP de série, le comportement d’ensemble est très loin des références du marché comme peuvent l’être une Renault Laguna de troisième génération, une Peugeot 407 ou même la tout dernière Mazda 6. Relativement pataude et manquant globalement d’agilité, l’Avenger est plus à l’aise sur autoroute que sur route sinueuse en raison notamment d’une direction très peu informative et peu précise. En ville, on reprochera aussi un rayon de braquage excessif pénalisant pour les manœuvres.