Lors de ce comparatif, nous avons choisi les motorisations 70 ch qui correspondent à l’entrée de gamme sur la Twingo et la puissance intermédiaire sur la Smart. Autant le dire tout de suite, ces motorisations sont très décevantes. Nous vous les déconseillons et nous ne vous parlons même pas de l’anémique 60 ch de la Smart. Par conséquent, optez plutôt pour les 90 ch, garants d’une plus grande polyvalence.

Très logiquement, ces deux trois cylindres implantés en position arrière sont dotés des mêmes caractéristiques : une puissance de 71 ch à 6 000 tr/min et un couple de 91 Nm à 2 850 tr/min. Pourtant, c’est en observant les fiches techniques respectives que l’on se rend compte d’une particularité. La Twingo, avec ses 865 kg sur la balance, pèse près de 100 kg de moins que la Forfour. Interrogée par nos soins, Smart justifie cela par un équipement plus riche. Honnêtement, nous n’avons pas été convaincus par cette explication. Sur la route, cela se ressent notamment au niveau des accélérations et des reprises avec un 0 à 100 km/h abattu en 15,9 secondes pour la Forfour alors que la Twingo n’a besoin « que » de 14,5 secondes. L’écart est conséquent. Mais ce n'est pas tout puisque la consommation en pâtit également avec une moyenne supérieure pour la Forfour face à la Twingo. A l’usage, il apparaît donc clairement que ces motorisations sont vouées essentiellement à un usage urbain car elles montrent très rapidement leurs limites en usage extra ou péri-urbain. En ville justement, nos deux citadines sont les reines avec leur diamètre de braquage record de 8,60 m. Aucun souci donc pour les manœuvres et les demi-tours. À ce jeu-là, la différence de poids se perçoit une nouvelle fois car la Twingo est nettement plus dynamique que la Forfour. Une impression renforcée par la direction de la française, plus consistante que celle de la Smart.