Pour la Leon, la version break ST représente un tiers des ventes. Une variante d’importance en Europe, dévoilée au public juste après la berline. Une première variante que l’on a déjà essayée et qui s’est montrée particulièrement convaincante en version diesel. Au tour du break de passer entre nos mains, cette fois-ci avec un bloc essence micro-hybride. Le 1.5 eTSI de 150 ch, obligatoirement associé à la transmission double embrayage DSG7, promet douceur, performances et consommations mesurées. Qu’en est-il réellement ? Cette Leon ST est-elle aussi pratique que promis ? Réponses dans ce premier essai.

Sommaire
Note
de la rédaction
14,2/20
EN BREF
Quatrième génération
Break compact
A partir de 29 000 €
La Leon ne veut plus vivre dans l’ombre de ses cousines germaniques. Lasse d’être vue comme une Golf au rabais (nous l’avons découvert sur la berline), elle profite désormais de toutes les spécificités techniques (à quelques détails près) et technologiques disponibles dans la galaxie du groupe. Nouvelle preuve de cette émancipation : la future Golf SW n’est toujours pas passée sous les projecteurs que nous avons déjà pu prendre le volant de ce break aux lignes latines. Comme la berline, la Leon ST se veut plus aguicheuse que ses parentes allemandes, et intègre élégamment sa soute de 620 l.


Ligne tendue (4,64 m tout de même), design travaillé pointant vers l’arrière en pente douce et fini par une lunette arrière très inclinée : les ingrédients n’ont rien de nouveau, mais ça marche. Une allure valorisante qui ne sacrifie en rien les aspects pratiques (son coffre est aussi vaste que celui d’une 308 ou d’une Focus SW). L’habitacle figure parmi les plus spacieux de la catégorie grâce à un empattement rallongé par rapport à celui de la Golf (+ 5 cm), même si on regrettera une garde au toit un peu juste pour les plus grands.


Un petit parfum de premium, l'ergonomie en moins
Si la Leon berline pèche par un seuil de coffre un peu haut et une marche ne facilitant pas le chargement d’objets lourds, le problème ne se pose plus ici grâce à une ouverture large et plane. Les tirettes pour rabattre la banquette arrière (2/3 - 1/3) sont pratiques, mais le plancher n’est pas parfaitement plat une fois la manœuvre effectuée. Ce break ne révolutionne donc pas le genre, mais tient ses promesses pour les utilisateurs en quête d’espace. Au premier rang, nous avions déjà loué les efforts effectués par la berline.


La parenté avec la Golf saute davantage aux yeux (écrans, commodos, touches d’accès, levier de vitesse remplacé par un joystick), un bon point pour la qualité perçue. Il se dégage un petit parfum de premium, plaçant la Leon parmi les références chez les généralistes. C’est d’autant plus vrai que des références en la matière comme la Golf et l’A3, justement, semblent pâtir d’économies réalisées sur ce poste de dépenses. L’écran personnalisable en guise de tableau de bord (10,25 pouces), le système multimédia revu (pas hyper intuitif aux premiers abords), et l’ambiance épurée de l’agencement confèrent une atmosphère moderne et presque high-tech. Malheureusement, elle n’évite pas l’écueil du tout tactile, rendant l’ergonomie complexe dès qu’il s’agit par exemple de varier l’intensité de la climatisation ou de modifier les modes de conduite du Seat Drive Profile.


Un bloc essence bourré de techno
Comme à son habitude, la Leon proposera in fine une large gamme de motorisations (diesel, essence, micro-hybride, hybride rechargeable) en plus d’un alter ego sportif sous le logo Cupra. Ici à l’essai, une version micro-hybride du bien connu 1.5 essence. Un quatre-cylindres rebaptisé pour l’occasion eTSI, développant 150 ch et obligatoirement associé dans cette déclinaison à la transmission automatique DSG7.


Fonctionnant sur un circuit électrique 48V, il est épaulé par un alterno-demarreur fournissant un bref surplus de puissance (9kW et 50 Nm de couple) pour soutenir les accélérations. L’objectif étant davantage de contenir les consommations plutôt que d’offrir un surcroît de performances. Ce bloc est également doté d’un système de désactivation de cylindres (deux) et d’un mode roue-libre lorsque la Leon n’avance que sur son élan. Un moteur fort bien pourvu en technologie et qui a le bon goût de ne pas faire transparaître tout cet usinage à son utilisateur.
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Par Axel015
6.1 secondes le 0 à 100 km/h, il y a une erreur je pense.
Par SubaLev
ils font de plus en plus fort chez Seat. D'abord en étant extrêmement proche de VW au niveau finition et qualité. C'est sobre, qualitatif...puis bon faut être honnête, une 308 sw ou une megane sont bien plus bas de gamme et lowcost! me réjouis de découvrir les versions Cupra
Par doudoudu74
le porte à faux arrière me semble interminable.
les Seat ont perdu le peu de charme matin qui leur restait depuis ma génération précédente (Ibiza, Léon...) au profit de lignes taillées à la hache.
dommage
Par Pays du Matin Frais
En réponse à Axel015
6.1 secondes le 0 à 100 km/h, il y a une erreur je pense.
Je pense que même si c'est une erreur dans l'article, tous les chiffres constructeurs de ce groupe sont de toute façon faux.
Trop optimistes en vitesses, accélérations et consommations. VAG n'est pas réputé pour être un super motoriste (sauf peut-être sur les TDI de compétition pour les protos des 24h du Mans).
Heureux ceux qui y croient.
Par Pays du Matin Frais
En réponse à doudoudu74
le porte à faux arrière me semble interminable.
les Seat ont perdu le peu de charme matin qui leur restait depuis ma génération précédente (Ibiza, Léon...) au profit de lignes taillées à la hache.
dommage
Je pense comme toi pour la Leon.
La Leon de 2ème génération était la plus jolie à mon sens, et était très ''latine'' dans son design (comme le plutôt réussi monospace compact Altea qui en dérivait).
Les dernières créations de la marque sont trop ''germaniques'' dans le style.
Par Boutch
En ST l'arrière de cette Leon est encore plus disgracieux. Il fait lourd, massif et pas du tout élégant.
Pourtant j'aimais bien de la précedente Leon break (surtout en Cupra)...
Par Commandek
Clairement je rejoins les deux autres commentaires, le porte-à-faux arrière est interminable. La malle semble suspendue dans le vide, donnant un aspect alourdi à l'arrière. Dommage car la face avant est plutôt effilée et bien proportionnée. C'est peut être la prise des photos qui donnent cet effet, à voir en vrai donc.
Par Sylvain6911
Dommage de pas faire apparaitre le poids du véhicule dans les "chiffres clé". C'est quand même une donnée très importante, surtout à l'air de l'électrique et des hybridations diverses, tout ça a un poids, et ça joue forcément sur le comportement.
Par SaxoVTS99
L'intérieur est triste et sans originalité . Le problème est qu'elle n'est plus vraiment compacte avec 4,64m de long ...
Par PlasticMoussey
Pour revenir au constat fait sur la nouvelle A3, au moins l'ibère a des aumônières pleines, et non le filet à commission de mère grand. C'est le nouveau premium SEAT chez VAG ?
Du reste, qu'une SEAT soit raide comme la justice, rien de nouveau sous le soleil. Chausser ça avec du 18" est pas des plus malin. Les Skoda présentent souvent un meilleur compromis à iso prestations pour ceux désirant rester sur du péri-allemand. La consommation est juste dans la moyenne pour un break compact, mais ça reste quand même pas folichon pour un véhicule qu'on essaie de qualifier hybride visiblement.
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