2. Sur la route, la DS N°4 essence « Hybride » est une reine du confort un peu paresseuse

Pour ce premier essai de la DS N°4, nous prenons le volant de sa version « Hybride 145 chevaux automatique ». Il se trouve que c’est justement la seule version du catalogue qui ne change pas par rapport à celui de la DS 4, avec ce bloc essence à trois cylindres 1,2 litre de « nouvelle » génération -qu’on n’appelle plus Puretech- connecté à une boîte automatique à double embrayage et un circuit d’hybridation légère permettant de rouler par instants en mode 100 % électrique.
Développant 136 chevaux (les 145 chevaux inscrits sur la fiche technique correspondent pour rappel à la nouvelle façon de mesurer la puissance cumulée du moteur thermique et du petit électromoteur), ce bloc n’a rien de ridicule sur de l’entrée de gamme de véhicule compact premium en comparaison de celui de la BMW 116 (122 chevaux) ou de la Mercedes A180 (136 chevaux). Il offre des performances assez moyennes (0 à 100 km/h en 9,4 secondes contre 9,2 secondes pour la Mercedes ou 9,8 secondes pour la BMW à motorisation similaire) mais suffisantes dans la vie de tous les jours. Doté d’une boîte raisonnablement réactive et occasionnant seulement de légers à-coups dans certaines situations de conduite, ce moteur reste sous les 7 litres aux 100 km à vitesse stabilisée autoroutière et dépassait légèrement les 8 litres aux 100 kilomètres lors de notre essai comprenant des portions de route secondaire avalées à rythme enjoué.
La DS N°4 ne cherche de toute façon pas vraiment à paraître sportive et joue plutôt la carte du confort avec son amortissement passif bien calibré et son typage châssis assez souple. Elle ne se désunit pas pour autant quand on commence à la malmener et, toutes proportions gardées, conserve un bon degré de dynamisme. Elle donne en tout cas l’impression d’une auto assez raffinée en matière de mise au point et procure vraiment du bon confort de roulage. Rappelons que sa plateforme, l’EMP2, équipe aussi la Peugeot 308, la 408, la 508, l’Opel Astra ou encore le DS 7.
Essence, hybride rechargeable, électrique ou diesel
Outre cette motorisation essence d’entrée de gamme, la DS N°4 inaugure aussi la version 225 chevaux du nouveau groupe motopropulseur hybride rechargeable combinant le quatre cylindres essence 1,6 litre turbo, un moteur électrique de 125 chevaux et une boîte de vitesses à double embrayage (au lieu d’un convertisseur sur l’ancien système). Utilisant des batteries d’une capacité nette de 14,6 kWh au lieu de 10 précédemment (82 km d'autonomie 100% électrique annoncée), cette version sera à l’essai prochainement sur Caradisiac… tout comme son inédite déclinaison 100 % électrique de 213 chevaux équipée de batteries de 58,3 kWh de capacité nette (autonomie WLTP de 450 km). Ajoutez le diesel de 130 chevaux à boîte automatique également prévu en 2026 et vous obtenez la compacte premium disposant de la gamme de motorisations la plus large de sa catégorie. Pour les variantes ultra-sportives façon Audi RS 3, Mercedes-AMG A45 ou BMW M135, en revanche, n’espérez rien chez DS Automobiles : la marque sait qu’elle ne peut pas jouer sur ce terrain-là face à ses concurrents et assume totalement ce postulat.
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