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2. Sur la route : le chaud et le froid

Essai vidéo - Jeep Renegade restylé (2018) : évolution sans révolution

Pour cet essai, nous avons pris en main la version 1.3 150 ch. Remplaçante de la 1.4 MultiAir 140 ch, elle prend un peu de muscle malgré la réduction de cylindrée. Dix chevaux de plus, mais aussi un couple qui passe de 230 à 270 Nm. Jeep annonce des gains en consommation et en émissions, sans pouvoir nous fournir les chiffres. Ils seraient de toute façon peu comparables avec les anciens, issus du protocole NEDC, alors que les nouveaux seront homologués en WLTP, même si exprimés en équivalent NEDC. Les performances non plus n'ont pas été communiquées. Un peu frustrant...

Au-delà de ces considérations, et pour évacuer tout de suite le chapitre consommation, nous avons relevé sur notre parcours d'essai mené à bonne allure une moyenne à peine inférieure à 10 l/100 km... En conduite plus classique, il doit être possible de gagner un bon litre. Sur autoroute, à 130 km/h stabilisé, l'ODB indique 8,3 litres. Ces valeurs restent élevées dans l'absolu. Il faut dire que le Renegade pèse son poids (presque 1 500 kg tous pleins faits) et que son aérodynamique de parpaing ne lui facilite guère la tâche (Cx de 0,35 au mieux).

Concernant le moteur en lui-même, nous n'avons à part l'appétit en carburant que peu de grief. Certes ce n'est pas un foudre de guerre, certes ce n'est pas le plus vigoureux des 150 ch essence que nous avons pu tester (encore une fois, le poids est un handicap), mais il se montre tout de même de bonne volonté, assez rageur en mode de conduite "dynamique" et dans tous les cas toujours suffisant. Le tout dans une sonorité pas désagréable à l'accélération, et fort discrète à vitesse stabilisée, grâce à un encapsulage réussi.

Une boîte à double embrayage paresseuse

Mais ce moteur à le malheur de se retrouver obligatoirement couplé à la boîte à double embrayage du groupe Fiat, ici baptisée DDCT, qui compte 6 rapports. Mettons de côté la conduite en mode père tranquille, où elle se montre douce, presque lisse et agréable. Mais dès que l'on veut hausser le ton, où que l'on demande un peu de pep's pour doubler ou sortir d'un rond point, son agrément ternit. Pour résumer, sortie des situations de "facilité", elle révèle un caractère poussif et paresseux. La latence au rétrogradage et dans les relances que l'on voudrait énergique est énorme. On attend désespérement l'arrivée des chevaux et il semble y avoir une incohérence entre la position de la pédale d'accélérateur et la puissance fournie. Aussi, à très basse vitesse, quelques à-coups font leur apparition.

Essai vidéo - Jeep Renegade restylé (2018) : évolution sans révolution

C'est un véritable paradoxe pour une boîte manuelle pilotée à double embrayage, dont la définition même contient "douce, sans à-coups et réactive". Ici, c'est un peu loupé, et l'on profitera mieux de cet ensemble moteur/boîte à train de sénateur qu'en conduite énervée.

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L'agrément global n'est pas aussi terrible que cette description peut le laisser supposer, mais ce qui est clair, c'est que les concurrents font mieux avec la même technologie.

La version 3 cylindres 1.0 120 ch couplée à une boîte manuelle 6 vitesses, que nous avons pu découvrir très brièvement, nous est apparue du coup comme finalement plus cohérente, plus naturelle niveaux sensations, même si évidemment moins performante.

 

Un comportement rassurant

Pour le reste, le Renegade reste finalement fidèle à lui-même, puisque rien n'a été modifié côté châssis et trains roulants. On retrouve donc un comportement routier rassurant, un confort ferme (surtout avec les jantes de 19 pouces de notre modèle d'essai) mais pas non plus bout de bois. Le roulis est bien contenu, le Renegade en prend un peu, mais se cale ensuite sur ses appuis pour enrouler les virages sans transpirer. Il n'y a qu'en haussant franchement le rythme que les mouvements de caisse plus prononcés apparaissent, et que le comportement devient flou. Consigne est donnée de ne pas le brusquer, donc.

La direction a un côté sympathique, celui d'une belle consistance, un autre moins plaisant, celui d'une précision moyenne. On est loin de celle d'un Peugeot 2008. Et le rayon de braquage est important, ce qui ne facilite pas les manoeuvres.

Malgré ces griefs, force est de reconnaître qu'en conduite "normale", le Renegade est, de tous les SUV urbains du marché, un des plus agréables à mener, car il a pour lui, en sus, une bonne qualité de filtration des bruits de la route et mécaniques, un freinage efficace et facile à doser, une bonne ergonomie des commandes de conduite et des fonctions multimédia, et ce qui ne gâche rien, une bonne sono optionnelle Beats by Dr Dre.

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