2. Audi A3 : le troisième larron

 Le segment des berlines compactes premium se compose principalement depuis de nombreuses années des Audi A3, BMW Série 1 et Mercedes Classe A. Si les deux dernières marques avaient récemment remplacé leur modèle, ce n'était pas le cas d’Audi, qui avait du retard par rapport à ses concurrents. Cette lacune est désormais comblée.

Comme on pouvait s’y attendre, la nouvelle Audi A3 ne bouleverse pas son style, si ce n’est le fait que la carrosserie 3 portes disparaît. Ainsi, les faces avant et arrière sont dans la continuité du modèle sortant. Le faciès arbore une calandre Single Frame encore plus large et une signature lumineuse différente selon la finition. Ces transformations passent aussi par un travail sur la sculpture des flancs. Quant à la poupe, elle s’avère plus arrondie que par le passé et pourvue d’une lunette plus inclinée.

Avec 4,34 m, la nouvelle A3 gagne 3 cm en longueur et autant en largeur. Pas de quoi révolutionner les aspects pratiques puisque le coffre annonce une contenance de 380 litres, il profite de quelques aménagements comme la banquette arrière rabattable en trois parties ou la plage arrière qui peut se loger sous le plancher.

À bord, l’évolution est plus sensible. On retrouve ici l’ambiance instaurée dans les dernières créations de la marque. La planche de bord est désormais orientée vers le conducteur qui bénéficie, de série, de deux écrans (pour le tableau de bord de 10,25 pouces et un autre pour le système d’info-divertissement).

Sous le capot, l’Audi A3 sera lancée avec trois motorisations. En diesel, le 2.0 TDI sera décliné en version 116 et 150 ch et en essence, le 1.5 TFSI de 150 ch. Il faudra attendre pour découvrir le 1.5 TFSI à micro-hybridation et les hybrides rechargeables.

Lire l'essai d'un prototype de l'Audi A3

Les tarifs seront compris entre 29 200 et 42 750 €.

L'Avis Caradisiac : Après des mois en retrait, l'A3 revient dans la course avec cette nouvelle génération