2. Sur la route : de vraies polyvalentes

Sous le capot l’offre de la Fabia est simple avec un seul moteur essence proposé en trois niveaux de puissance : 80 ch en atmosphérique et, au choix, 95 ou 110 ch équipé d’un turbo. Une motorisation essence de 150 ch fera son arrivée plus tard mais à ce jours aucune hybridation n’est programmée.  La Clio va plus loin en proposant encore un moteur diesel, du GPL et même de l’hybride avec des niveaux de puissance allant jusqu’à 140 ch.

Nous opposons aujourd’hui, le 1.0 TSi de 95 ch au TCe 90 ch de la Clio. Ce 3 cylindres essence conçu par le groupe Volkswagen est parfaitement à l’aise sous le capot de la Fabia. Il est souple, disponible à bas régime et pas trop gourmand. Nous avons relevé une moyenne de 5,9 l/100 km sur un parcours mixte. A peu de chose près le même score que celui de la Clio avec une moyenne de 6,0 l/100 relevée sur le même parcours. Le Tce 90, lui, s’avère un peu moins civilisé en ville se révélant davantage sur voie rapide où il offre une allonge impressionnante. Le Tsi est plus tempéré et adapté à un usage mixte. Son seul défaut, c’est d’imposer la boîte mécanique (ici à 5 rapports) quand la Clio TCe 90 peut profiter en option d’une boîte auto (CVT) moyennant 1 600 € supplémentaires. Un argument devenu précieux aujourd’hui pour la clientèle urbaine. Seule la version TSi 110 peut s’adjoindre les services d’une boîte automatique (DSG7) mais il faudra débourser plus de 25 000 €, soit le prix d’une Scala ou d’une Mégane, du segment supérieur.

La Fabia réalise d’énormes progrès sur la route. Son châssis est confortable, bien tenu et la tchèque gagne en insonorisation, ce qui la rend très agréable à mener sur voie rapide. Des arguments déjà maitrisés par la Clio, qui n’a strictement rien à lui envier. Sur le thème dynamique c’est donc match nul.