2. Sur la route : l’essence prend tout son sens

Beaucoup moins cher avec sa motorisation essence, un poil plus gourmand sans être un gouffre, le CX-30 coche ici toutes les cases, tenant ainsi sa promesse. Reste encore un argument à vérifier : l’agrément d’utilisation. Et sur la route, le Mazda ne déçoit pas non plus. Silencieux une fois monté en température (à se demander si le moteur tourne), doté d’une micro-hybridation rendant le stop and start imperceptible et doux comme un agneau dans ses évolutions en ville, le CX-30 SkyActiv-X est un modèle essence comme on les aime.

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 Sans être une grosse brute, le 3008 BlueHDi ne fait pas preuve d’autant de discrétion. En cause des vibrations et un ronron du mazout autrement plus perceptible. Le sochalien est aussi pénalisé par une transmission automatique EAT8 offrant certes deux rapports de plus, mais plus hésitante et « percutante » aux allures modérées de la cité. Hors des remparts, le lion reprend des couleurs avec un moteur discret à vitesse stabilisée et surtout un bilan dynamique au-dessus du lot.

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Toujours aussi prompt à changer de cap, avec une direction superbement calibrée et un train avant fidèle aux injonctions, le tout dans un confort ferme, mais jamais cassant. Pour autant, le Mazda fait aussi partie des excellents élèves de la catégorie. Il ne pêche que par un amortissement moins rigoureux, une direction qui met un peu moins en confiance et surtout une adhérence moins marquée sur le mouillé. Rien de rédhibitoire cependant.

Enfin, on aurait pu imaginer que le couple moindre et atteint plus haut dans les tours du Mazda (220 Nm à 3 000 tr/min contre 400 Nm dès 2 000 tr/min) grèverait les performances, mais les chiffres annoncés pour le 0 à 100 km/h (environ 9 secondes) sont très proches et les reprises équivalentes. La seule différence tient dans le comportement des moteurs. Celui du Mazda, atmosphérique, nécessite seulement de prendre des tours, à l’ancienne (180 ch à 6 000 tr/min contre 3 750 pour le 3008).

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