2. Sur la route : le Kamiq est mieux armé

Tous deux dotés d’un petit trois-cylindres essence, nos SUV urbains sont évidemment plus à l’aise en ville. Sur ce terrain, c’est le Skoda qui s’en sort le mieux. D’abord parce que son bloc est plus vif aux plus bas régimes et sait davantage évoluer en douceur. Si le 1.0 TCe du Renault remplace avantageusement le 0.9 de l’ancienne génération à ce niveau, il garde une certaine inertie en bas du compte-tours, doublée par ailleurs de quelques à-coups.

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Le maniement de la boîte de vitesses est aussi moins agréable à bord du Renault, celle-ci accrochant sur les premiers rapports. Le Skoda Kamiq brille décidément à ce chapitre puisqu’il est également le plus habile dès qu’il s’agit de filtrer les petites imperfections de la route. Il le doit notamment aux silentblocs hydrauliques montés à l’arrière et qu’il reprend judicieusement à sa grande sœur la Scala.

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 Hors des remparts de la cité, c’est le tonus de son petit 1.0 95 ch qui surprend. Nettement plus solide en terme performances que le bloc Renault (qui affiche 5 ch de plus, mais 15 Nm de moins) qui place son pic de couple haut dans les tours. D’ailleurs les fiches techniques donnent le Kamiq gagnant sur le 0 à 100 km/h de plus de 2 secondes. De son côté, le Captur se rattrape avec un comportement dynamique un poil plus enjoué (le Kamiq favorise davantage le confort) et une direction plus prompte à changer de cap.

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