2. Sur route : la prime à la modernité

L’époque où les citadines étaient cantonnées à un usage urbain est bel et bien finie. Aujourd’hui, beaucoup d’acheteurs se servent de ces modèles comme véhicule principal du foyer. Elles doivent par conséquent être à leur aise en ville mais également sur route.  

La Clio conçue sur une nouvelle plateforme améliore ses prestations routières avec notamment une progression de l’insonorisation. Sur route, on retrouve très vite les qualités de la famille Clio avec un compromis confort/comportement de tout premier ordre et surtout supérieur à celui de la C3, qui mise avant tout sur le confort, comme en attestent ses sièges particulièrement moelleux et accueillants. Forcément, un tel choix a des conséquences sur le dynamisme avec des mouvements de caisse quand on hausse le rythme, chose qui n’est pas le cas sur la Clio. À chacun de choisir ses priorités.

La Clio est motorisée par un nouveau trois cylindres 1.0 TCE 100 ch, qui remplace le 0.9 TCE 90 ch. De son côté, la C3 est animée par le 1.2 Puretech 110 ch. Le moteur en provenance de chez PSA est puissant (+10 ch) mais aussi plus coupleux (210 Nm contre 160 Nm). Cela se ressent à la conduite avec des accélérations nettement plus franches et toniques pour la C3 avec un 0 à 100 km/h abattu en 9,4 s, alors que la Clio réclame 2 secondes supplémentaires. Le Puretech est donc plus pêchu que le TCE, mais aussi plus plaisant à utiliser dans la plupart des situations. Cela étant, comme ces deux moteurs sont des trois cylindres, ils ne sont pas exempts de défauts. Ainsi, leur sonorité peut très vite devenir envahissante et leur consommation est loin des chiffres annoncés par leur constructeur respectif puisque nous avons enregistré une moyenne avoisinant les 7,5 l/100 km. Un mal connu sur la majorité des petits 3 cylindres turbocompressés.

Mais indéniablement, le domaine dans lequel la Clio prend une avance certaine est celui des aides à la conduite. Plus récente, la citadine au losange bénéficie par exemple d’un régulateur de vitesse adaptatif ou de l’aide au maintien active dans la voie qui lui permet de revendiquer une conduite semi-autonome de niveau 2, ce qui n’est pas le cas de la C3.