Comparatif vidéo - Renault Twingo vs Kia Picanto : leçon d'humilité

En France, on aime les citadines. Pour leur format compact ? Pour leur agilité ? Plutôt pour leur aspect budgétaire. Elles présentent des tarifs serrés, une consommation moins importante, un entretien moins lourd et des assurances moins chères que la moyenne du parc automobile français. D’ailleurs, à chaque incitation fiscale, ce sont surtout les petites qui en profitent. L’an dernier, il s’est écoulé plus de 185 000 citadines en France sur un segment en hausse de plus de 10%. Et la « boss » en France, c’est elle : la Twingo.

Comparatif vidéo - Renault Twingo vs Kia Picanto : leçon d'humilité

  

 

Renault Twingo

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Kia Picanto

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Tout juste restylée, la française - qui partage de nombreux éléments techniques avec la Smart -, a revu tout ses aspects pratiques et opéré par la même occasion quelques changements cosmétiques. Ce millésime 2019 se distingue par l’adoption d’un bouclier redessiné qui fait désormais l’impasse sur les feux circulaires, des entrées d’air additionnelles pour favoriser le refroidissement et une signature lumineuse en forme de « C ».

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Face à elle, nous opposons aujourd’hui une solide candidate malheureusement méconnue du grand public, la Kia Picanto de troisième génération. En France la coréenne (10 000 ventes en 2018) n’affiche pas les mêmes volumes que la Twingo (47 000 exemplaires sur la même période) qui rappelons-le joue à domicile. En revanche, à l’échelle européenne, ce fossé se réduit de manière considérable puisque la Picanto talonne la Twingo avec 74 500 ventes contre 86 000. La citadine coréenne est en effet l’une des plus abouties du marché, offrant un design moderne, des aspects pratiques soignés et surtout un rapport prix/équipement très attractif. Une sacrée concurrente pour la nouvelle Twingo. Alors qui remportera ce match ?

Aspects pratiques : la Twingo de peu

Qui dit petites voitures, dit forcément aspects pratiques contraints. C’est le cas sur nos deux rivales du jour. Concernant le chargement des bagages, il n’y a pas photo, c’est la Picanto qui se montre la plus pratique avec son coffre qui propose une contenance de 255 litres (contre 188 litres pour sa rivale) mais surtout un seuil de chargement plus bas que celui de la Twingo.

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La française est toujours handicapée dans ce domaine par l’implantation de son moteur sous le coffre qui surélève celui-ci mais a également tendance à le faire chauffer, malgré l'apparition d'une prise d’air latérale depuis le récent restyling. La citadine du losange se rattrape toutefois avec une longueur de chargement plus importante et surtout des rangements intérieurs nettement plus nombreux. La Picanto ne propose même pas de bacs de portière à l’arrière. Pas de miracle pour l’habitabilité, domaine dans lequel nos deux concurrentes se marquent à la culotte et offrent des prestations convenables.

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Pour la présentation, avantage aussi à la Twingo, qui profite d’une ambiance plus jeune, plus colorée et originale qui tranche radicalement avec la planche de bord austère de la Picanto. Dans le segment des citadines, un peu de couleurs et d’originalité ne font pas de mal.

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 La Twingo se démarque de la Picanto par ses nombreux rangements.

Victoire donc pour la Twingo

Budget : la coréenne, une meilleure affaire

Petites, pratiques, astucieuses, mais aussi… économiques. Ces deux minicitadines sont (aussi) choisies par leurs acheteurs car leurs coûts de possession sont au ras des pâquerettes. Laquelle des deux, cependant, sera la plus intéressante financièrement pour son propriétaire au bout du compte ? Les françaises ont une image de voitures très peu chères à posséder, tandis qu’au contraire, les véhicules asiatiques ont la réputation d’être bien plus onéreux à l’usage. Une idée reçue qui ne se vérifie pas dans la cas présent. Mais commençons par ce qui met nos deux protagonistes à égalité. Pour commencer, leur prix d’achat, qui est similaire à l’euro près. Ensuite, les deux 3 cylindres dont elles sont dotées fonctionnent avec une chaîne de distribution. Un bon point qui fait baisser les coûts d’entretien. En effet, cet organe ne nécessite théoriquement aucun remplacement durant la vie de la voiture.

La Picanto réclame un entretien moins onéreux et bénéficie d'une garantie de 7 ans ou 150 000 km.

Par contre, la petite française gagne des points au chapitre consommation. Elle avale en effet un demi-litre de moins tous les 100 km. Ce n’est pas rien et cela permet d’économiser environ 150 euros par an, si l’on se base sur un kilométrage de 10 000 km. Mais c’est le seul avantage de la Twingo. La Picanto réplique avec une décote moindre, une fiabilité légèrement supérieure, mais surtout une garantie 7 ans ou 150 000 km, qui permet d’envisager sereinement une longue période d’utilisation. De son côté, la française est garantie basiquement 2 ans. Pas vraiment un argument de vente…

Au final, c’est donc la coréenne qui l’emporte aux points, et c’est objectivement mérité.

Equipements : Plus pour le même prix chez Kia

Les Renault Twingo Sce 75 Intens et Kia Picanto 1.0 67 ch BVM GT Line démarrent sur un pied d'égalité parfait avec un tarif identique de départ de 14 700 €. La dotation de la française dans cette finition est plutôt complète mais la coréenne va plus loin encore, en offrant des équipements que son adversaire propose en option, comme la caméra de recul (facturée 400 € pour la Renault), le chargement de smartphone par induction (96 €), un système audio plus sophistiqué (280 €) ou qui ne sont tout simplement pas disponibles, comme des vitres arrière électriques ou des antibrouillards avant.

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 La coréenne présente un rapport prix/équipément favorable de 1000 € par rapport à la Twingo.

Au final, le rapport prix/équipements est favorable d'environ 1 000 € pour la Picanto, ce qui lui permet de remporter cette partie. Il est cependant utile de préciser que la Twingo a un catalogue d'options plus étoffé, permettant d'ajouter par exemple climatisation automatique ou alerte de franchissement de ligne.