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2. Renault Mégane (2020) - sur la route : belles qualités routières

Essai vidéo - Renault Mégane (2020) : des évolutions pour la forme

Pour cet essai, nous disposons donc du 140 ch associé à la transmission manuelle à six rapports, en finition RS Line, qui remplace la GT Line. Elle bénéficie, en supplément, des nouvelles aides à la conduite, de niveau 2, comprenant notamment un régulateur de vitesse actif doté d’une fonction embouteillage, et l’avertisseur de trafic transversal qui s’active quand on enclenche la marche arrière. De série, le siège sport intégral concilie confort et maintien très efficace, tandis que le pédalier aluminium facilite le talon-pointe. La finition convainc, associant matériaux de bonne qualité et bel assemblage. En revanche, si on prend place à l’arrière, on découvre certes avec plaisir un aérateur et un accoudoir central, mais on déplore l’habitabilité très moyenne. Pour sa part, le coffre, de volume convenable, n’offre pas de plancher plat banquette rabattue et pâtit d’un seuil assez haut.

Retour à l’avant. Parfaitement installé, je quitte le domaine de l’UTAC-Ceram à Mortefontaine pour m’élancer sur les routes de l’Oise. Je joue quelques instants avec les modes d’affichage, mais si l’ergonomie apparaît globalement bien étudiée, la commande du Multisense, qui regroupe les modes de conduite, est toujours mal placée, à côté du levier de vitesses. Pourquoi pas une molette au volant ? De son côté, la tablette tactile se montre très réactive et ses menus sont bien agencés. Elle dispose aussi des fonctions Android Auto et Car Play, bien utiles, surtout qu’avec les prises USB en façade, on branche sans tâtonner son smartphone.

Essai vidéo - Renault Mégane (2020) : des évolutions pour la forme

Si elle arbore un look sportif, la RS Line surprend par sa suspension confortable, malgré les jantes de 18 pouces optionnelles. Pour autant, l’amortissement jugule adroitement les mouvements de caisse, tandis que le grip abonde. Ainsi, en plus de dorloter ses passagers, cette Mégane jouit d’un excellent comportement routier, passant très vite en virage, même serré. Mieux, au lever de pied en appui, elle tendance à resserrer la trajectoire, une bonne chose. Les trains roulants, quoique simples (essieu de torsion à l’arrière) sont donc rigoureux et soigneusement mis au point. Pour sa part, la direction, précise et judicieusement démultipliée, ignore les effets de couple et remonte agréablement les informations en provenance du bitume, surtout en mode Sport, où elle s’affermit de 25 %. Elle n’est pas aussi rapide que celle d’une Peugeot 308, mais tout le monde n’apprécie pas la vivacité de cette dernière. Enfin, le freinage séduit par sa puissance et son dosage aisé.

Notre exemplaire disposait du Pack Easy Drive, incluant les dernières aides à la conduite. Pas de problème pour le régulateur de vitesse actif, intuitif à l’usage. En revanche, le centrage dans la file ne nous a pas paru très performant : il ne détectait la bande discontinue du côté de droit de la chaussée, pourtant bien visible. Étrange. Du coup, nous n’avons pas jugé prudent de le tester sur autoroute, le trafic y étant un peu chargé.

Mécanique plutôt paisible

Essai vidéo - Renault Mégane (2020) : des évolutions pour la forme

Le moteur ? Apathique à très bas régime, il se réveille vers 1 500 tr/mn, connaît un regain de vigueur à 3 000 tr/mn et atteint sans trop d’allégresse le rupteur, fixé à 6 500 tr/mn. En lui-même, il se révèle performant, surtout en Sport, où il offre un peu plus de couple (au détriment de la progressivité à bas régime). Sur ce programme, une synthèse sonore tente de faire croire qu’on a un V8 sous le capot, sauf que ce son désagréable rappelle plutôt un 3-cylindres, si bien qu’on désactive cette fonction stérile pour retrouver la voix naturelle du TCE, plus plaisante.

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Nantie d’une commande agréable, la boîte se dote d’un étagement convenable, mais associé à un pont désespérément long : on franchit les 100 km/h en 2, et la 3 emmène l’auto certainement à plus de 140 km/h, alors qu’à 80 km/h, le moteur tourne à 1 500 tr/mn en 6. Autant dire qu’à ce régime, les reprises sont notoirement poussives ! Donc, pour obtenir de bonnes relances, il faut jouer du levier. C’est là qu’on se prend à rêver de l’EDC, qui prendra en charge toutes ces actions.

Cette démultiplication finale sert à abaisser les consommations, et c’est réussi, puisqu’en moyenne, sur un trajet composé de départementales, de traversées d’agglomération et d’autoroute, la Mégane n’a avalé que 6,7 l/100 km. Le tout dans un silence de fonctionnement évident, malgré les quelques remontées sonores des pneus. Il s’agit donc d’une compacte plus confortable que sportive, et finalement, des plus agréables en usage tranquille.

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