2. Sur la route : un bilan très positif dans les deux cas

 Malgré un positionnement que l’on pourrait juger moins valorisant, les modèles Dacia n’ont jamais eu à rougir de leurs prestations sur la route. La marque du groupe Renault prouvant ainsi que faire du low-cost n’est pas synonyme de voiture au rabais. On pourrait même dire bien au contraire, en ce qui concerne ce nouveau Duster. Certes, sa position de conduite est perfectible et sa direction, très artificielle, n’est pas la plus engageante. Mais pour tout le reste, il se montre nettement à la hauteur.

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 Très confortable grâce à ses grands débattements de suspensions et un amortissement qui jugule efficacement les mouvements de caisse, le Dacia Duster se montre très sain et ne surprend jamais dans ses réactions. On ne peut pas encore parler d’agilité, mais le bilan est positif. D’autant plus que ce nouveau 1.3 TCe fait des merveilles dans ce léger Duster. Vif, il reprend efficacement dès 1 300 tr/min  et assure des performances sécurisant les dépassements. De plus, son architecture à quatre-cylindres lui permet d’afficher une certaine douceur et une absence totale de vibration. Face aux performances de son rival, le Suzuki Vitara réplique par un dynamisme plus flagrant. Garde au sol moins conséquente, hauteur réduite et poids mini lui permettent en effet d’être le plus démonstratif sur la route. Sans être cassant, il se révèle toutefois un peu plus ferme sur les petites déformations.

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 Quant à son nouveau trois-cylindres essence BoosterJet de seulement 111 ch, il remplit dignement son office pour qui ne cherche pas la performance avant tout, tout en se montrant plutôt discret dans le genre. Enfin, il est aussi plus sobre (avec certes 20 ch de moins et presque 150 kg de moins à tracter), avec à peine plus de 7l/100 km relevé lors de ce comparatif. Enfin, sachez que nos deux protagonistes sont également disponibles avec une transmission intégrale, pour qui souhaite s’aventurer hors bitume.