2. Sur route : un 3008 serein

Le Tucson et le 3008 possèdent des caractéristiques très proches. Tous les deux sont équipés de moteurs diesels d’une puissance avoisinant les 130 ch, affichant un couple aux environs de 300 Nm et des performances équivalentes avec par exemple un 0 à 100 km/h abattu en 11,4s. Tout va donc se jouer au niveau des impressions de conduite. Et ici, c’est une nouvelle fois le Peugeot 3008 qui se met en avant.

Les qualités routières du 3008 sont reconnues et ce depuis son début de carrière en 2016. Le dynamisme du SUV français fait toujours sensation en raison notamment de sa direction consistante et très précise ou de son excellent maintien de caisse. Mais cette agilité ne se fait pas au détriment de l’agrément des passagers, bien au contraire. Le confort du 3008 est tout simplement exemplaire avec un amortissement particulièrement efficace qui annihile quasiment tous les mouvements de caisse. Et ce n’est pas fini puisque cela s’accompagne d’une excellence insonorisation, que ce soit pour les bruits d’air ou de roulement.

Ne croyez pas pour autant que le Tucson est complètement dépassé car ce n’est pas le cas, loin de là. Le SUV de Hyundai s’est nettement amélioré par rapport à la précédente génération, quels que soient le confort ou le dynamisme, mais il reste un cran en dessous du 3008, notamment quand on hausse le rythme : des mouvements de caisse apparaissent alors, ce qui altère le confort. En revanche, le Tucson tire son épingle du jeu pour la consommation. Grâce à son système de micro-hybridation, il s’avère plus frugal que son rival avec une économie de carburant de 0,3 litre/100 km lors de notre essai pour des consommations relevées de 5,7 l/100 km contre 6.0 l/100 km.