2. Sur route : plus d'agrément pour le TCE

Les années passent et la Mégane reste une valeur sûre de la catégorie. Alors, certes, elle est moins enjouée que sa principale rivale, la Peugeot 308, notamment au niveau de la conduite, mais elle demeure toujours aussi plaisante à mener avec une tenue de route sereine, un bon amortissement et un confort concluant. Sur ce point-là, nos deux versions font jeu égal. Là où on enregistre de vraies différences, c’est au niveau des moteurs, bien évidemment.

Pour l’agrément au quotidien, même si le BluedCi se montre plutôt discret lors des phases de démarrage ou lors des accélérations, il ne peut tout de même pas rivaliser avec le Tce dans ces deux domaines où le bloc essence fait preuve d’une très grande discrétion. Le récent 1.3 TCE né du partenariat avec Mercedes constitue une vraie réussite avec du couple et des reprises intéressantes, comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 10,7 secondes, soit mieux que la version diesel, qui est créditée sur le même exercice d’un temps de 11,1 s. Avantage donc au TCE question tempérament en raison d’un couple disponible plus tôt (500 tr/min), mais aussi de rapports plus courts.

Le gros écart se fait tout naturellement sur la consommation : quel que soit le type de routes (départementales, autoroutes ou ville), c’est logiquement le dCi qui se montre le plus sobre. Ainsi, sur l’ensemble de notre essai, nous avons relevé une moyenne d’environ 1,5 l/100 km supérieure pour le Tce. Suivant les circonstances et en particulier en ville, cet écart peut même atteindre 2l/100 km. Difficile de lutter pour le Tce. Avantage économique pour le dCi, mais verdict inverse pour l’agrément et au final, victoire du Tce.