95 - Val-d'Oise : des actions de sensibilisation chocs

Les axes dangereux

Tous les types de réseau sont ici concernés, qu'il s'agisse des nationales, des départementales ou des autoroutes. Attention donc sur les RN 1 et 14, la RD 909, l'A 1 et l'A 115. Globalement, les RD concentrent 40 % de l'accidentologie, contre 27 % pour les RN, 23 % pour la ville et 10 % pour les autoroutes.

Les statistiques locales

Bilan mitigé pour l'exercice 2000 car le nombre d'accidents corporels et de blessés est en diminution ; en revanche, celui des morts est en augmentation. Cette progression de la mortalité semble passagère, car la comparaison des données de l'année 2000 avec la moyenne des années 1995-1999 révèle que le nombre de tués est en diminution de 9,8 % . Les piétons sont particulièrement touchés par cette mortalité, car ils représentent 14,1 % des morts sur la route, sur les cinq dernières années. Le Val-d'Oise, comme de nombreux autres départements du reste de la France, a une campagne largement plus meurtrière que la ville, car elle concentre 70,6 % des victimes d'accidents mortels et que ce sont les conducteurs locaux qui constituent la majeure partie des tués (57,4 % ).

La politique de médiatisation

Pas de communication sur l'emplacement des radars dans la presse pour ce département. Les autorités ne voient pas du tout l'intérêt d'une telle politique. En revanche, le préfet a décidé de frapper un grand coup lors de la précédente Semaine nationale de la sécurité routière, en décidant de lâcher des voitures d'une hauteur de 12 mètres environ devant la préfecture. Les gens découvriront ainsi les dommages que peut causer un choc équivalent à 70 km/h et l'importance des pompiers dans les opérations de désincarcération. Les enfants ne sont pas absents de cette prévention, avec la mise en place de circuits routiers. Les automobilistes peuvent également poser des questions à l'occasion de forums-débats, et consulter le site de la préfecture :

www.val-d'oise.pref.gouv.fr