62 - Pas-de-Calais : une presse locale très impliquée

Les axes dangereux

Deux nationales sont concernées par cette dénomination, il s'agit des RN 39 et 43. Pour le reste, l'accidentologie est assez diffuse car c'est principalement le comportement des conducteurs qui est en cause, non les infrastructures.

Les statistiques locales

Bilan contrasté pour l'année 2000. En effet, si les accidents et les blessés ont diminué de façon importante, en revanche, le nombre de tués est en augmentation.

Cette progression de la mortalité semble occasionnelle, car si l'on compare ces chiffres à la moyenne des années 1995-1999, on remarque une baisse du nombre de morts (6,4 % ).

Les piétons semblent particulièrement concernés par les accidents mortels, car ils représentent 12,9 % des tués sur les cinq dernières années.

La campagne est, comme dans de nombreux autres départements, plus meurtrière que la ville (52,6 % , contre 47,4 % ), mais la part des tués citadins est importante. La présence de grandes villes industrielles dans le département, comme Lens ou Calais, peut expliquer cette statistique. Enfin, même si les routes du Pas-de-Calais sont souvent empruntées par les personnes qui se rendent en Angleterre, il n'en reste pas moins que la majorité des tués sont des conducteurs locaux, puisque ces derniers représentent 81,1 % des victimes d'accidents mortels.

La politique de médiatisation

La communication avec la presse ne pose aucun problème à cette préfecture, il s'agit même d'une de ses priorités. En effet, l'emplacement des radars est indiqué dans les différents journaux locaux. La presse se sent concernée par ce problème, car elle publie en moyenne deux articles par mois sur le thème de la sécurité routière. Les médias sont également invités sur le terrain, lorsque des représentants du corps préfectoral vont assister à des contrôles. Enfin, tous les mardis, les bilans de la semaine précédente sont publiés, avec le nombre de contrôles et d'interpellations.