89 - Yonne : une implication importante des médias locaux

Les axes dangereux

Difficile de faire la différence, dans ce département, entre les axes les plus risqués et les autres. En effet, l'accidentologie est très diffuse, "on peut donc se tuer n'importe où".

Les statistiques locales

Le bilan 2000 est relativement contrasté. En effet, le nombre d'accidents corporels et de blessés est en augmentation. En revanche, celui des morts a diminué. Cette amélioration de la situation est encore plus significative si l'on compare les données de l'année 2000 avec la moyenne des années 1995-1999, car on remarque une chute de la mortalité de 15,5 % .0 Département rural par excellence, il n'est donc pas étonnant de constater que la campagne est largement plus meurtrière que la ville, en concentrant 84,5 % des tués. Là encore, ce sont les conducteurs locaux qui sont les plus touchés, car ils représentent 59,2 % des victimes d'accidents mortels.

La politique de médiatisation

Le département ne souhaite pas communiquer l'emplacement des radars dans la presse. En revanche, pas de problème concernant la sensibilisation du grand public car les autorités travaillent énormément avec les médias locaux. Ainsi, le 10 de chaque mois, le bilan de l'accidentologie et ses causes sont diffusés. Ensuite, vers la fin de chaque mois, un article thématique, portant par exemple sur les sièges enfants ou sur la ceinture, est transmis aux différents médias du département (l'Yonne républicaine ou la radio France Bleue). Cette radio consacre également des émissions spéciales à la sécurité routière, comme par exemple La parole est aux auditeurs, où les automobilistes peuvent poser des questions aux invités, lesquels sont souvent un responsable de la DDE ou le directeur de cabinet de la préfecture.