31 - Haute Garonne : Toulouse = danger

Les axes dangereux

L'accidentologie se concentre majoritairement autour de l'agglomération toulousaine. Ainsi, les axes les plus sensibles sont donc toutes les routes qui permettent d'entrer ou de sortir de Toulouse. Comme toute grande ville, la rocade est également considérée comme un lieu à risque.

Les statistiques locales

La présence de Toulouse se retrouve au niveau des chiffres. En effet, le département de la Haute-Garonne se caractérise par un nombre d'accidents importants (2 302), en diminution sur l'année 2000. Il en est de même du nombre de blessés.

Le nombre de tués, pour l'année 2000, est pour sa part en légère augmentation, mais si l'on compare avec la moyenne des années 1995-1999, on remarque que la mortalité est en baisse de 3,9 %.0 Les motards payent un lourd tribut à la route, puisqu'ils représentent 12,1 % des tués du département sur les cinq dernières années.

Les obstacles jouxtant les routes semblent également être responsables de nombreux accidents ; ainsi, les arbres et poteaux sont impliqués dans près de 38,3 % des accidents routiers mortels. Les bas-côtés de la Haute-Garonne sont donc les deuxièmes les plus dangereux de France, derrière le Tarn.

Les autorités ont également constaté que l'accidentologie augmentait le week-end, à cause de l'alcool, et dans la semaine, à l'embauche et à la débauche.

Enfin, même si l'influence de Toulouse est incontestable dans l'accidentologie départementale (34,6 % des tués en 2000), il n'en reste pas moins que la campagne se révèle nettement plus meurtrière que les communes.

La politique de médiatisation

Pendant cinq ou six ans, la préfecture communiquait l'emplacement des radars dans les différents médias locaux. Or, depuis deux ans, les autorités locales ont décidé de stopper cette opération. Même si la raison de cet arrêt ne nous a pas été clairement expliquée, il semble bien que cette décision soit due à un changement de responsable, donc de politique.