04 - Alpes-de-Haute-Provence : discrétion absolu

Les axes dangereux

Deux RN sont particulièrement risquées. L'accidentologie suit le cours de la Durance et les zones de concentration d'activités. Il faut donc lever le pied sur la RN 85 et la RN 96. L'été, c'est surtout la RN 85 qui est la plus dangereuse, car elle est empruntée par tous les vacanciers qui se rendent à Nice.

Les statistiques locales

En 2000, ce département a enregistré, par rapport à la moyenne des années 1995-1999, une diminution significative du nombre de tués, puisqu'elle atteint 12,1 % . La rase campagne se montre l'endroit le plus dangereux, puisqu'elle concentre 79,3 % des tués. Les usagers locaux qui empruntent de façon quotidienne ces axes sont les principales victimes (69 % ), malgré l'afflux de touristes durant la période estivale. On assiste donc à une accidentologie relativement régulière tout au long de l'année et il semble bien que les arbres ou les poteaux soient impliqués de façon importante dans ces accidents car ils sont responsables de 37,9 % des accidents mortels, ce qui représente le troisième taux le plus élevé de France derrière la Somme et la Haute-Garonne.

La politique de médiatisation

La communication des radars est loin d'être le sujet prioritaire de cette préfecture. Pour preuve, aucune médiatisation n'est faite dans ce sens. Les autorités ne souhaitent ni révéler les moyens matériels et humains mis en œuvre ni même les emplacements de ces contrôles. En revanche, mise en place d'opérations telles que celle intitulée Morts sur la route, avec présence sur le bord de certains axes de panneaux et de carcasses de voitures. Les journaux locaux la Provence et la Marseillaise s'associent à cette prévention.