06 - Alpes-Maritimes : une accidentologie en hausse

Les axes dangereux

Quatre nationales ont mauvaise réputation dans ce département ; il s'agit de RN 98, de la RN 202, de la RN 85 et de la RN 7. Toute la bande littorale doit également être parcourue avec prudence.

Les statistiques locales

Ce département est l'un de ceux qui fait exception à la règle, car, avec près de 4 350 accidents/an, les Alpes-Maritimes sont le troisième département le plus accidentogène de France, derrière Paris et les Bouches-du-Rhône. Cette tendance se confirme en 2000, où le nombre de tués a augmenté de 6,3 % par rapport à la moyenne des années 1995-1999, alors que la moyenne nationale correspond à une baisse de 8,5 % . L'accumulation de la population dans les villes a une conséquence directe : en effet, la majeure partie des accidents mortels ont lieu en milieu urbain (61,6 % , contre 38, 4 % pour la campagne).

Hormis ces deux points, les Alpes-Maritimes se caractérisent également par un taux de mortalité élevé pour les piétons (22,7 % ) et pour les motards (22 % ). Les VL restent malgré tout majoritaires, avec 43,6 % des tués.

De façon générale, ce sont les usagers locaux qui ont le plus d'accidents. Ceux-ci se produisent en soirée, sur le trajet les menant de leur travail à leur domicile. L'été, avec l'afflux de touristes, la situation change car on assiste à une augmentation importante des accidents, notamment de 12 h et 13 h et durant la nuit.

La politique de médiatisation

La préfecture indiquait, dans le passé, de façon très précise, l'emplacement exact des radars dans la presse. La radio Trafic FM était l'un des relais de cette information pour les automobilistes. Désormais, cette politique a été abandonnée car la gendarmerie s'opposait farouchement à ce genre de diffusion. En revanche, installation de silhouettes le long des axes réputés accidentogènes.