64 - Pyrénées-Atlantiques : une médiatisation par intermittence.

Les axes dangereux

Les départementales sont plus accidentogènes que les nationales. En effet, trois RN sont particulièrement meurtrières, il s'agit des RN 10, 117 et 134. Sur le réseau départemental, attention aux RD 2, 5, 260, 918, 932 et 933 !

Les statistiques locales

Légère amélioration de l'accidentologie sur l'année 2000. En effet, tous les indicateurs diminuent. Régression plus importante, en revanche, lors de la comparaison entre la mortalité 2000 et la moyenne des années 1995-1999, puisqu'on assiste à une baisse de 18 % .

Les piétons et les motards sont souvent victimes d'accidents mortels car ils représentent 10,3 % des tués sur les cinq dernières années.

Même si le département est très touristique (Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Bayonne), il n'en reste pas moins que ce sont les conducteurs locaux qui se tuent le plus souvent au volant (71,7 % des victimes) et la campagne qui est, là encore, le secteur le plus meurtrier, puisqu'elle concentre 71,7 % des accidents mortels.

La politique de médiatisation

La préfecture ne communique pas l'emplacement des radars dans la presse. En effet, "une brève expérience a démontré qu'une publicité excessive indiquant les lieux précis d'implantation des radars générait une prudence accrue, voire des ralentissements de la circulation sur une distance courte et dans un temps très limité, sans effet visible sur le nombre d'accidents". Fort de ce constat, le préfet a décidé, "lors des week-ends les plus circulés", d'annoncer que "des contrôles seraient effectués dans tel ou tel secteur du département", sans toutefois en préciser le lieu ni l'heure.

Les forces de l'ordre se dotant progressivement de radars embarqués ou de lasers, les autorités précisent également que cette communication sera bientôt inutile. En revanche, médiatiser les contrôles d'alcoolémie reste efficace et, en plus, cette mesure est bien acceptée par les habitants du département.